Troisième volet de la saga Die Hard, Une journée en enfer reste le meilleur des quatre opus. Avec son scénario inventif et son action plus qu'impressionnante. Bruce Willis n'a jamais aussi bien joué son rôle de flic paumé et dépravé, luttant toute la journée contre un terroriste machiavélique... et un mal de tête impénitent ! Les personnages n'ont jamais été aussi charismatiques et la violence se fait bien sentir dans le film.
L'histoire, quant à elle, est beaucoup plus recherchée et nous offre un véritable casse-tête absolument délectable : John McClane doit sortir de sa gueule de bois, s'associer à un Noir impétueux et jouer à « Jacques a dit » avec le frère de Hans Gruber, le terroriste qu'il a jadis balancé du haut du building Takagi ! Cet ennemi est d'autant plus coriace puisqu'il est invisible et ne donne les ordres que par l'intermédiaire d'un téléphone. On découvre alors un John McClane éreinté de se coltiner un black antipathique mais plutôt habile à suivre ses mésaventures...
Ensemble, ils vont devoir obéir aux moindres désirs de Simon Gruber (brillamment interprété par Jeremy Irons), désamorcer les nombreuses bombes que celui-ci a déposé dans New York et, pour cela, trouver des solutions à des devinettes plus que ardues. Les scènes d'action sont magnifiques, quoique plus surréalistes, mais sans aucun doute époustouflantes : la traversée de Central Park en taxi, la séquence du métro ou encore la scène finale avec l'hélicoptère. Les phrases cultes se bousculent également encore au portillon (« S'il est si bien huilé ton plan, tu sais où tu peux te le carrer. »). Bref, que du bonheur pour un troisième volet encore plus génial que les autres.