Tout commence comme une histoire qu'on a déjà vu 100 fois.
Un chef mafieux qui demande à son fidèle lieutenant de jeter un oeil à sa maîtresse pendant qu'il est parti pour les affaires, et qu'en suite arrive les problèmes pour le jeune disciple on est d'accord, on l'a déjà vu, vu et revu.
Au point que je ne donnais pas plus du quart d'heure académique au film avant de couper et ce même si j'aime le réalisateur.
Et bien tout faux papa cool.
A chaque fois qu'on pense voir ce qui suit, Jee-Woon nous ajoute un ptit truc qui nous tien, un peu comme lorsqu'on rentre
dans un resto sans prétention et qu'on prend un spaghetti carbo sans rien en attendre, puis là une bouchée, une deuxième et on regarde à deux fois son assiette pour être bien sur de ce qu'on mange tant c'est surprenant.
Là c'est pareil.
Il y a toujours le petit détail, le petit ingrédient qui fait toute la différence qui rend un film prévisible en film percutant ( comme souvent chez nos amis sud-coréens ) et après le plat lorsqu'on nous demande si ça allait, on se surprend à répondre "C'était Très bon !" et oui c'était très bon.
Et si j'ai utilisé l'image des spaghettis ce n'est pas par hasard ni parce qu'on est dans un milieu mafieux mais parce que
Jee-Woon utilise la mécanique des westerns spaghettis, ça ne claque pas aux yeux, c'est 'subtil' mais ça marche bien mais j'avoue aimer le style.
Le film a 15ans mais il n'a pas subi le poids des ans, je peux vous le conseiller sans craintes.