Y'a des claques qui se perdent.
Cinquante-deux ans.
C'est certainement beaucoup trop tard pour regarder cet emblématique film de la Nouvelle Vague, sans le bagage culturel et cinématographique nécessaire.
D'où ma critique de béotien.
J'ai trouvé "À bout de souffle" abominable.
Tout d'abord, son scénario (très) léger, presque prétexte à montrer son photogénique couple d'acteurs. Et puis il y a ce montage, qui semble presque maladroit si on le compare aux standards contemporains. Entre scènes longuettes et montage haché, cette impression que le film peine à trouver son rythme.
Quant aux faux-raccords, j'attends toujours une justification artistique.
Allez, j'avoue, j'ai regardé le film pour la fille. Alors, oui, Jean Seberg est tout à fait charmante.
Mais je n'ai pas vraiment pu en profiter, parce que toute mon attention a été accaparée par Belmondo.
Son personnage est tellement détestable, puant le machisme et la lourdeur dans chacune de ses répliques, que j'ai été incapable de me concentrer sur autre chose, si ce n'est une envie constante de le gifler (ce que sa partenaire fait bien trop peu à mon goût).
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