A bout de souffle c'est littéralement le beau, j'aime pas trop faire le suceur de Godard car certains le font bien mieux que moi mais je suis obligé d'avouer que niveau montage le film est bien en avances sur son temps. Tout ce que les gens veulent voir a Paris dans les années 50/60 c'est de l'amour, de la passion et on en bouffe.
Absolument tout tourne autour de l'attirance, du beau, de l'amour et la scène de l'interview dans laquelle Melville fait son apparition en est un parfait exemple. Les répliques " devenir immortels et puis mourir" et " les hommes veulent des femmes et les femmes veulent de l'argent" son des prouesses d'écriture. Même si bien entendu ce qui reste le plus flagrant dans le film ce n'est pas Belmondo qui veux baiser mais la photographie.
C'est absolument dingue la manière avec laquelle on perçoit un Paris vivant, avec des lumières et des coins chaleureux sans la nécessité d'utiliser des couleurs.
Vu au travers de nos yeux de citoyens du 21ème siecle le film gagne encore plus de beauté, on en deviens limite nostalgique d'une époque que nous n'avons pas connu tout simplement car l'atmosphère nous fait ressentir cela.
On critique beaucoup le fait que le film serai ennuyant: personnelement lorsqu'un film ne me plait pas je m'ennuie rappidement devantr celui-ci mais je n'ai pas trouvé de réelles longueur a "A bout de souffle". La scene la plus longue du film doit etre celle de la discussion dans la chambre, pourtant celle-ci est extremement pertinante. Un couple qui discute dans un chambre, de la tension et des clopes: j'aime!