À cause des filles est le 19è film de Pascal Thomas. Son titre rappelle À cause, à cause d'une femme, film de Michel Deville dont le cinéma est proche de celui de Thomas par bien des aspects.
Un couple s’apprête à se marier, ou vient de se marier plutôt, puisqu'ils sortent de l'église, mais le marié (Frédéric Beigbeder) entre dans une voiture qui l'attend devant l'église. On apprend que son ex conduisait. Il abandonne son épouse qui décide de quand même faire la fête. Le film devient alors un film choral où chacun des invités au mariage raconte sa petite histoire, rappelant ainsi beaucoup le premier grand succès de Pascal Thomas : Celles qu'on n'a pas eues. On a ainsi le droit à l'histoire du chauffeur de taxi José Garcia qui hérite du bébé d'une passagère et apprend par la suite qu'il n'est le père d'aucun de ses enfants, ou encore François Morel qui prend pour modèle Rossy de Palma et essaie de la peindre nue. Louis-Do de Lencquesaing (qu'on avait déjà vu dans le rôle du mari trompé dans Valentin Valentin et qu'on reverra par la suite dans Le voyage en pyjama dans le rôle aussi du mari trompé) qui nous raconte une histoire d'amour de jeunesse où il se retrouva ligoté avec une femme plus âgée (Audrey Fleurot) mariée à un animateur de radio. Au moins pour une fois ce n'est pas lui le mari trompé ! Ou encore Barbara Schulz qui nous raconte son date raté avec un type (Arthur Teboul) recouvert de tatouages citations de Baudelaire mais truffées de fautes d'orthographe.
Pendant que les invités se racontent leur histoire, un groupe joue des chansons typiquement dans l'esprit des chansons des autres films de Pascal Thomas et on a plaisir à retrouver Pierre Richard et surtout Bernard Menez. Encore un film de Pascal Thomas très sympathique et réussi.