Durant A Cure For Life, nous suivons un jeune homme (Lockart) devant rendre visite à un collègue dans un sanatorium en Suisse. La visite s'avère être plus longue que prévue.
Le début du film nous donne beaucoup d'indices. Des plans caméra et répliques insistants, qui nous guident un peu trop. Je pensais alors regarder un mauvais thriller trop aiguillé ne laissant aucune surprise de peur qu'on ne comprenne pas. Et puis, au fur et à mesure, des évènements se passent sans qu'on ne sache pourquoi, des thèmes sont abordés sans explications ou sans suites, nous laissant dans l'incompréhension. Notre imagination prend alors le dessus, on essaye de comprendre, d'analyser mais sans résultats concluants. La dernière partie du film est très brouillonne. Certaines scènes que j'ai trouvé grotesques ont le mérite de m'avoir fait rire. Le dernier plan nous laisse encore plus dans le flou, une contradiction avec les mots et le faciès du personnage principal.
Au final, le film est comme un rêve. Toutes sortes de choses nous arrivent, sans réels liens. Incompréhensible, incohérent, absurde. Au réveil (en l’occurrence, ici, en sortant du cinéma) on se pose beaucoup de questions auxquelles on n'aura pas de réponses. Un rêve qu'on pourrait analyser sous pleins de formes psychanalytiques : des peurs, des souvenirs, des envies et désirs refoulés. Certains éléments faisant rappeler la mythologie, des mythes et légendes encore d'actualité ou bien des théories scientifiques tout dépend notre point de vue. Outre l'aspect brouillon, le film nous offre une belle photographie. Il nous donne également réflexion et ne laisse pas indifférent.