Abus de ponctuations contemplatives et insistantes, maniérées, parfois inutiles. Pourtant l'atmosphère grotesque, satirique, proche de Kitano (Aki Kaurismaki aussi, en effet), est émaillée d'idées de mise en scène intéressantes, pas toujours maitrisées (un exemple, la mise en joue à répétition de l'idiot par Bekzat), souvent par le biais du plan séquence ou dans le travail du hors champ. Personnellement, je préfèrerais qu'il cite un auteur kazakh au lieu de Montesquieu, l'oeillade aux festivals européens serait moins explicite, bien que j'abonde dans le sens du cosmopolitisme et que l'universel "De l'esprit des lois" n'ait pas de frontière. 4,5/10