Anciennement atteint de neurofibromatose, maladie qui déforme grandement le visage, Edward obtient un faciès accort ; il se crée une obsession pour un acteur l’interprétant.
Fable insolite sur l’injonction, voire la tyrannie de la beauté, le métrage interroge sur l’aspect éthique d’engager un comédien qui n’est pas affligé par cette pathologie contrairement Adam Pearson dans une subtile mise en abyme. Dans la rue et le métro, le protagoniste complexe énormément à cause du regard des autres ou des yeux qui se détournent. La vidéo corporative est un bijou d’humour noir. Le film est une variation ironique et satirique de La Belle et la Bête. Bref, une œuvre qui aurait mérité un tintamarre publicitaire.