Pari réussi
Yasuda est un réalisateur connu des amateurs de Zatoichi puisqu'on lui doit six épisodes d'excellente facture, dont le très sombre épisode 18 (Le Défi) et l'un des meilleurs de la série, le numéro 15...
Par
le 3 juin 2023
Film très honnête.
L'intrigue se suit très bien. Je suis un peu surpris de cette fin qui montre le héros céder si facilement à la violence alors que jusque là il s'efforçait d'éviter les effusions de sang, pour moi, c'est un peu contradictoire par rapport au message transmis jusque là. Et c'est même moins fort, parce que voir un membre Yakuza faire tout pour que personne ne se batte et meure, c'est quand même marquant et original. Mais passé cette info (ou spoilers, je dois bien l'avouer), on se plaît bien face à ce métrage : les personnages sont bien écrits, les situations épineuses bien amenées, bien développées, bien conclues. Les conflits sont bien présents, les résolutions sont bien pensées pour ne pas laisser le spectateur indifférent.
La mise en scène m'a énormément plu : j'ai particulièrement apprécié la gestion des ombres : un contraste très pêchu, qui laisse beaucoup de place aux noirs, même dans des plans extérieur jour, et je trouve ça magnifique toutes ces masses et ces personnages qui disparaissent comme ça dans l'obscurité. Le découpage est pertinent, le montage est bien rythmé ; main dans la main, ces deux aspects techniques permettent de faire monter la tension comme il faut. Les acteurs sont bons, ils ont le charisme, la prestance, la voix.
Bref, chouette film, juste déçu par la fin.
Créée
le 22 avr. 2021
Critique lue 55 fois
3 j'aime
2 commentaires
D'autres avis sur A Gambler's Life: The Massacring Fudo
Yasuda est un réalisateur connu des amateurs de Zatoichi puisqu'on lui doit six épisodes d'excellente facture, dont le très sombre épisode 18 (Le Défi) et l'un des meilleurs de la série, le numéro 15...
Par
le 3 juin 2023
Du même critique
Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...
Par
le 3 janv. 2016
122 j'aime
35
Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...
Par
le 22 févr. 2014
119 j'aime
45
La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...
Par
le 16 janv. 2011
107 j'aime
55