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Ce qui reste
Un simple drap pour raconter une histoire de fantôme. Comme si nous étions revenus à l'âge de l'enfance. Mais une histoire comme aucune autre. C'est une histoire sur ce qui reste. Comme la lumière...
le 10 janv. 2018
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time to leave
]history according to the USA[
En 2014 sortait "I am not a ghost", un petit budget au format 4/3 au thème assez proche de The Others, sur la vie répétitive d'une fantômette refusant d'admettre son état d'ectoplasme. Hasard ou coincidence ?
Ce film-ci mérite d'être mentionné car il m'a permis permis de déterminer un critère pour conseiller un film : BIlly Wilder l'aurait-il tourné ? Sachant qu'au-delà de, disons, cinq minutes, il faut raconter une histoire si l'on veut maintenir l'attention d'un spectateur?
La compagne restée en vie dans la cambuse est trop déprimée pour se faire à manger, alors elle se tape la tarte. On ne la voit pas se branler (enfin je crois, je m'en souviendrais, non?), se brosser les dents, déféquer (il paraît que ça ne fait pas avancer l'histoire - quelle histoire?).
Le défunt refuse d'emprunter le sentier lumineux vers le paradis, alors il reste sur terre pour observer son amante. Elle s'en va, et petit à petit, il se légumise. Il perd ses souvenirs, devient un simple esprit frappeur, un poltergeist animé par la colère, qui casse des assiettes comme une rombière.
Puis le temps passe encore, WIll Oldham nous donne un cours accéléré d'athéisme pour les nuls, la baraque est démolie, on construit un immeuble, puis grooooosse ellipse (tant pis pour les curieux) et l'on se retrouve au temps des pionniers de l'ouest, puis de nouveau au présent, puis le fantôme se regarde regarder sa nana, puis il disparaît, fin.
L'éternel retour, mais avec Casper et l' "au-delà" !
En attendant, bravo pour la mise en abîme : le spectateur croit que s'il s'en va, il va louper quelque chose. Non, spectateur, va vers la lumière, prend la porte, la porte lumineuse !
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le 4 janv. 2018
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