Le remède au mâle
Sympa l'affiche malheureusement on ne voit pas ça dans le film. L'intrigue est un peu foutraque par moment, mais globalement ça se suit, avec un esprit destroy amusant. C'est féministe sans jamais...
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Une jeune femme fuit l’Ohio après avoir tué son mari violent et se retrouve à New York mêlée à un groupe de femmes militantes. Ces dernières ont monté un collectif et sont déterminées à assassiner tous les hommes violents qu’elles croiseront sur leur route.
Il s’agit du tout premier long-métrage pour Todd Morris qui réalise ici un thriller doublé d’un rape and revenge dans le plus pur style de ce que nous sert Hollywood depuis de très nombreuses années. Un film underground à petit budget qui pâtit sur plusieurs aspects, à commencer par une absence flagrante d’originalité dans les dialogues, des personnages stéréotypés et d’une mise en scène torchée à la va-vite. Le manque de budget est criant et cela s’en ressent constamment (le jeu des actrices est catastrophique).
Nombreux sont les films à traiter du rape and revenge, avec plus ou moins de réussites, que ce soit La Dernière maison sur la gauche (1972), Crime à froid (1973), Le Dernier Train de la nuit (1975), I Spit on Your Grave (1978), L'Ange de la vengeance (1981) ou encore Les Rues de l'enfer (1984). Il est d’ailleurs intéressant de constater quelques similitudes avec la croisade castratrice qu’entreprend The Ladies Club (1986), avec le côté punk et underground en moins.
Sous couvert de réaliser un film "girl power" coup de poing (ces féministes bien décidées à prendre la relève face à une justice incompétente. Avec leur rage intérieure et leur soif insatiable de vengeance, prêtes à castrer, voir à assassiner tous les salauds qui leur tomberont sous la main), si l’idée était intéressante, le résultat est vraiment loin de convaincre.
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➽ Film vu dans le cadre d’une thématique « Rape and revenge »
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Créée
le 1 mars 2021
Critique lue 203 fois
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