Montaldo traitera un sujet quasi identique l’année suivante avec son fameux « Sacco et Vanzetti ». Ici il s’attaque à l’injustice des tribunaux militaires. Film à charge donc, où les personnages ne sont que des archétypes au service de la cause du réalisateur. Au moins il se montre efficace dans son plaidoyer. Le seul personnage à avoir un peu d’ambiguïté est le capitaine canadien commandant le camp, partagé entre son souci d’équité, son devoir militaire et sa carrière.
Pour le reste Franco Nero en fait un peut trop dans son rôle de martyr, les autres comédiens sont plutôt justes, parmi eux Bud Spencer dans un petite rôle de caporal d’intendance bourru mais humain, ça lui va comme un gant.