Pourtant réalisé par l'intéressant Baltasar Kormakur, A la dérive ne m'a aucunement convaincu. Et je vais de suite vous expliquer pourquoi...
Le film revient sur l'histoire de Tami Oldham. A 24 ans, la jeune femme part en bateau avec son fiancé Richard Sharp (33 ans). Mais, pris au milieu d'une tempête, ils se retrouvent à la dérive sur un bateau en piteux état...
Et il est surprenant, qu'aprés son trés réussis Everest, le réalisateur ne parvienne pas une seconde à nous faire nous inquiéter pour son héroïne. C'est simple, je ne l'ai jamais senti en danger. Et quand ça aurait pû être le cas, elle trouve systématiquement quelque chose qui la sauve tout de suite. Du coup, le côté survival est en grand partie raté. Et ce ne sont pas les effets sur fond vert qui vont l'aider puisqu'ils ne sont pas crédible une seconde. Alors essayons de nous rabattre sur la romance et la forme du film.
Côté forme, on navigue entre la dérive et des flash backs de la rencontre et les premiéres semaines passés ensemble. Le résultat ne fonctionne pas toujours mais donne du rythme. Un regret aussi concernant le final, bien trop explicatif (même si ça semble ne pas avoir suffit à certains spectateur de ma salle...). Reste alors de bons acteurs et une histoire qui aurait pû être touchante mais qui se perd justement dans ce surplus d'explications finales, donnant un film, au final, assez fade et pas vraiment marquant...