Manoël Martinez (Luis Mariano) arrive à l'hôtel Claridge, sur les Champs-Elysées. Le directeur lui dit que l'appartement 318 qu'il occupait l'année précédente lui a été réservé. Il a fait fortune dans les plantations, à la Jamaïque. Il revient en France quelques mois pour les vacances.
Dans le hall de l'hôtel il tombe sur une affiche de la chanteuse Olivia de Montana qu'il trouve très jolie. Il ira la voir en concert à l'Olympia le soir même pour sa dernière prestation à Paris.
Il tombe sous le charme de la belle ibère qui fait un triomphe. Il fera tout pour l'aborder, la revoir, puis lui déclarer sa flamme, en chanson, évidemment. Quel lover ! Il demandera la note à l'hôtel et s'envolera le lendemain matin pour Cannes où la belle va donner un ultime concert. Ils se retrouvent, comme par hasard, dans le même avion. Il s'arrange pour s'asseoir à côté d'elle afin de faire plus ample connaissance.
C'est à Cannes qu'il rencontre la milliardaire Annie Kürschen qui l'aidera à régler ses problèmes en Jamaïque. Il est en bisbille avec Bolivar, son concurrent dans les plantations. Il embarquera sur le yacht de la milliardaire avec Olivia, qui finalement est tombée sous son charme mais qui est quand même un peu sur la défensive, et l'oncle de celle-ci, un mage qui écrit des bouquins qui plaisent énormément à Annie (et s'il peut lui prendre un peu d'argent au passage).
J'ai bien aimé ce film, j'avoue. Je ne suis pas fan des films chantés mais celui-là est assez sympathique. Les chansons d'amour sont joyeuses la plupart du temps, c'est très « feel good ». A noter l'excellente prestation de Darry Cowl en détective fantasque et celle de son assistante, la plantureuse Gisèle Robert.
Des chansons, quelques quiproquos (une petite chanson, un regard, un sourire, et ça s'arrange), de l'humour, des sourires pleins de dents, une histoire sympathique. Un bon moment.