À la merveille par cityhunternicky

A la merveille nous raconte… Ce qu’il peut… Et c’est long.

Trois histoires moins intéressantes les unes que les autres, à la merveille donne la vision de Terrence Malick sur les relations amoureuses. Et c’est une énorme déception pour ma part. Jamais touché par les aventures et les mésaventures décrites, j’étais encore plus déçu de rester indifférent à tout. Mon espoir de voir l’histoire se lancer avec Rachel McAdam fut de très très courte durée car son rôle dans le film est juste une blague destinée à ce qu’elle apparaisse sur l’affiche.


Alors qu’il est d’habitude extrêmement lent à sortir ses films, A la merveille sort quasiment à la suite de Tree Of Life. L’effet palme d’or qui a peut être boosté notre petit Terrence, je ne sais pas, mais ça se ressent. Le personnage de Ben Affleck est aussi consistant qu’une gelée de groseille. Sans dialogue, sans charisme, il ne représente rien si ce n’est une présence masculine. Certes, ça n’est pas Javier Bardem avec ses pensées en espagnol qui remonte le niveau, mais on aurait pu espérer mieux.

Car après un Argo où tout le monde l’a apprécié, c’est face à des personnages féminins tout aussi peu intéressant que Joue Ben Affleck. Olga Kurylenko est dans son monde, et on aimerait bien la rejoindre car si l’esthétisme du film est toujours beau, le sommeil se rythme parfaitement avec une musique peu savoureuse, mais qui a le mérite d’être présente et de communiquer avec nous. Le scénario est inexistant, les histoires n’apportent rien l’une à l’autres et la fin est une délivrance.

A aucun moment A la merveille n’a su me toucher, m’atteindre, m’éblouir. Des acteurs transparents, une histoire inutile, une musique limitée.