Du Disney pur et dur qui rend l'ensemble trop fade en cherchant à tout pris le mainstream. Les bons sentiments qui régissent le film sont louables mais passé 14 ans ce discours primaire sur comment rendre le monde meilleur devient vite pénible. Derrière ce message écolo-hippie basique se cache pourtant une idée intéressante même si loin d'être neuve, en gros les meilleurs cerveaux du monde créent un ordre secret style illuminati 2.0 afin de pouvoir cogiter sereinement à l'écart du monde.


Le final du film synthétise parfaitement le politiquement correct agaçant by Disney, les esprits les plus imaginatifs doivent être recrutés et on a le droit à la politique des quotas mise en images. Toutes les communautés et tous les âges sont bien sur représentées quitte à laisser de côté le facteur imagination. Avant les membres étaient démarchés au concours Lépine New-Yorkais mais maintenant il suffit de jouer de la guitare au coin de la rue pour entrer au club. Cette vision pseudo égalitaire est ironiquement mise à mal par l'héroïne elle même qui pistonne son père à la première occasion au détriment de tout critère pré-établi.


Ce monde de demain n'a pas grand chose de futuriste ou qui sort de la traditionnelle représentation Hollywoodienne de l'avenir, le décor est trop standardisé et certaines inventions comme le jetpack n'ont rien de novateur. L'histoire elle même reprend des éléments déjà vus ailleurs comme la love-story humain/robot ou encore les espèces de Terminators programmés pour tuer l'héroïne, qui a la mission particulièrement originale de sauver le monde. En plus le film est infesté d'auto promo Disney désagréable avec en tête la saga Star Wars.


Tout ceci en effet ne laisse présager rien de bon pour les prochains épisodes de Chewbacca et consort. A l'heure où tout blockbuster sort en 3D le fait que la big Major Disney n'est pas senti le besoin de faire de même en dit long sur les espoirs placés en Tomorrowland, d'autres indices également comme la promo quasi inexistante autour du film ne font que confirmer les soupçons.

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le 22 mai 2015

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archibal

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