J'ai eu l'impression que durant deux bonnes heures, on m'a rabâché tout plein de gentils poncifs et de lieux communs sur dans le désordre : la persévérance, l'environnement, l'humanité, et j'en passe mais sans jamais apporter une once de nouveauté à ces belles valeurs dans lesquelles Disney se complaît.
Les rêveurs optimistes sauveront peut-être le monde, j'espère, mais en attendant, on nous livre ici un film superficiel, décousu et moralisant qui nous rend plus pessimiste qu'autre chose.
Moralisant parce qu'on sait déjà que sauver l'environnement c'est bien, que penser positif c'est bien, que de croire en ses rêves et ne rien lâcher c'est bien mais concrètement on fait quoi ? On sait tous que le capitalisme, l'industrialisation massive, la finance et la spéculation sont la source de tous les maux mais on fait quoi ? Hugh Laurie reproche à l'humanité "inapte" à devenir des necs plus ultra de ne chercher qu'à amorcer la pompe à dollars ... certes, mais quelle est la position de Walt Diney Company là-dessus ? les conditions de travail des employés de Disneyland, on en parle ?
Bref, j'ai horreur de ces films qui prônent les bonnes valeurs mais ne les appliquent pas dans la vraie vie : faites ce que je dis et pas ce que je fais ... Alors je sais, c'est un film, c'est un Disney de surcroît, faut pas en attendre de profondeur dans l'écriture mais simplement se divertir avec ... mais que voulez-vous, je suis un rêveur optimiste, j’espérais plus !