Le pessimisme s'abat sur le monde et les écrans de télévisions, c'est cet état d'esprit qui entraine l’espèce humaine vers sa funeste destiné. Redonner de l’optimisme et combattre la morosité ambiante pour un positivisme créateur est une bonne chose en soit. Brad Bird essai tant bien que mal d’insuffler dans son film un ton libérateur qui viendra briser cette chape de plomb qui semble diriger le globe. Les personnages s'agitent dans tous les sens, mais l'action continuel dans laquelle ils sont sans cesse embarqué n'est pas vecteur de bons moments. La première heure de ce tomorrowland est confuse et n'est pas des plus passionnantes, à l'arriver de Georges Clooney le film captive un tout petit peu plus mais c'est loin d’être encore ça. On a du mal à s’intéresser au parcours de ces personnages qui sont les sauveurs du monde.
Le discours sur lequel l'histoire évolue est trop simpliste, c'est l'un des problèmes. Car comme dans une masse de films de science fiction deux mondes s'affrontent. Les gens du dessus contre les gens du dessous, ceux qui sont sont protégés dans leur cocon et les autres. Les premiers pourraient sauver les seconds, mais ils préfèrent rester bien au chaud entre eux. Jusqu'au jour ou l'élu d'un monde agonisant se révélera pour venir au secours de la planète. Ouais il n'y a rien de bien neuf là dedans. Mais c'est la façon ultra simpliste avec laquelle la chose est emballée qui fait avancer le film sur une belle vague de niaiserie. Le final est un sommet de crétinisme.
Brad Bird est à la recherche de plans censés aider sa mise en scène, ils sont la plupart du temps assez mauvais, voir ultra ringard. Les effets spéciaux eux sont carrément cheap, ce qui rend d'autant plus difficile de croire en ce monde parallèle. Les acteurs évoluent sur des fonds vert que Brad Bird et ses équipes n'arrivent pas à faire oublier une seule seconde, le rendu d’incrustation est franchement moche. Le film était un projet intéressant mais il est traité de tel façon qu'il est impossible d'y croire.