Berck, Berck, beurk, beurk !

"Vie : période aléatoire entre le néant et le néant !" (Laurent Baffie)
C'est exactement ce que je pense de ce navet : il ne se passe en effet rien du début à la fin de cette punition, sinon des commérages de vieilles filles ! Entrecoupés, et c'est bien pire, de chansonnettes des trois donzelles qui nous farcissent les tympans de fausses notes : on a l'impression que le réalisateur cherchait désespérément à noircir sa pellicule avec du n'importe quoi !
Tiens parlons-en du réalisateur : Zilbermann n'a pondu à ce jour (2019) que cinq longs métrages qui ne feront pas date dans l'histoire du cinéma et celui-ci, qui est le dernier en date, a fait naufrage aussi rapidement et sûrement que le Titanic, mais ici au large de Berck-plage... Il a fallu aussi qu'il s'occupe du scénario et là c'est encore plus consternant. Le thème qu'il essaie de développer a été maintes et maintes fois exploité mais en bien mieux ! D'où le phénomène de rejet du public et le mien. Je préfère cent fois mieux entendre Simone Veil évoquer ses souvenirs de guerre, qu'entendre ces trois nanas pas très convaincantes évoquer leurs souvenirs d'anciens combattants au bord de l'eau...

A ce sujet, tout le monde sur la plage (comédiens et figurants) semble pétrifié par le froid et le vent qui rend si célèbre Berck pour ses cerfs-volants... Quasi nue sous son bikini trop ample pour elle, notamment le soutien-gorge dont on se demande si un sein ne va pas s'échapper de son logement, , la pauvre Julie semble même être selon les plans, proche de l'état d'Hibernatus !
Ne parlons pas non plus des anachronismes et autres outrances ! Jamais vu de "Frégate" (la Renault, pas les zozios) de couleur marron à toit blanc. Ni de Simca 1000 de cette teinte bleue ! Il y a tellement de voitures sur la digue de Berck qu'on se croirait daéns un bouchon des "gilets jaunes".
En résumé, cette accumulation d'images est pénible à supporter et n'atteint qu'une chose : nous lasser rapidement et nous enquiquiner ensuite prodigieusement. Désolé.
Un film mou, sans récit, sans âme ni ambition. Non loin de ce site, je préférais "Week-end à Zuydcoote" à ces vacances ratées !
la trois (RTBF) le 17.01.2019