La Galice jusqu'à l'hallali
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Les meilleurs films de Juan Antonio Bardem datent d'avant 1960 (Mort d'un cycliste, Grand-rue) mais A las cinco de la tarde mérite aussi d'être loué pour ses qualités narratives et esthétiques. Ce film autour de la corrida mais sans images de celle-ci parle essentiellement du business autour des combats de taureaux (et ce n'est pas joli) et de la peur qui étreint les toreros, traités comme des stars et incapables d'avoir des relations normales avec leur entourage. Entre virilité et lâcheté, le film trace le portrait de deux matadors, l'un déchu et l'autre en pleine ascension, aussi friables l'un que l'autre. Une vision guère flamboyante et très noire de ce "divertissement" espagnol, tout à l'honneur d'un cinéaste doué d'une forte personnalité et qui a dû, durant la majeure partie de sa carrière, composer avec la censure franquiste.
Créée
le 20 févr. 2022
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