Je sais que je suis sûrement à contre courant envers l'avis des autres au sujet du film de Pialat.
Je ne dois sûrement pas être assez réceptive pour cette forme, ce style qu’interprète Pialat.
Je ne me suis jamais autant ennuyée. Le film ne fait que répéter comme son actrice principale, Sandrine Bonnaire, "je sais pas pourquoi, je pensais mais, je sais pas. Non mais je sais pas du tout. Et je saurais jamais. J'arrive pas à comprendre. Je vais me tuer. Oui, je pense que je vais me tuer parce que j'en ai marre de la vie." Et ça, pendant 1:40. C'est ce que je me suis répété dans ma tête également. Pendant 1:40. Sans arriver à comprendre la "subtilités" des dialogues qui restent stériles et vains.
Aucun des personnages n'arrive à quelque chose de concret. Tout se morfond du début à la fin dans une mollesse déconcertante. Le spectateur dès les première minutes sait que cette jeune fille ne va pas s'en sortir. Mais elle fait mieux, elle s'enfonce encore plus.
Je félicite Pialat pour m'avoir fait pleurer devant ce film, tellement il m'était insupportable de voir les images se succéder dans un mélodrame de plus en plus insurmontable et le jeu faux de l'actrice qu'on a envie de baffer du début à la fin. Des larmes de désespoir.