Nice. Puis des casinos, puis rien. Nice. Puis des artisans, des bars, des artisans, des bars, une statue, une dame, des parasols. Un palmier. Nice et ses ruelles, les gens qui passent, qui marchent sur la jetée, qui se croisent, qui se regardent, riches, pauvres, noirs, blancs, sous un soleil indifférent; Nice chante et danse au rythme de ses communautés, à toute vitesse, paresseuse, langoureuse, oisive.
Que fait-elle? la ville se déforme, la ville recule, les gens se croisent comme les rues, avides, avares, vides, peut-être ridicules, rattrapés par leur envie de vivre, ils se dissipent, ils se dévoilent, ils attendent: la ville se bouscule pour célébrer, la vie, la joie de vivre, sous le regard triste des statues, qui meurent aussi sous l'objectif vicieux, sarcastique, amoureux de Jean Vigo, qui dénonce une ville absurde et tous ses rires, les jeunes, les vieux, l'usine, le temps d'une fête et de quelques jambes croisées, des visages souriants et tout ridés avant que tout ne parte en fumée.
Liberté?