Le film est dans l’ensemble plutôt sympa, mais il fait partie de ces Cohen auxquels je n’ai pas accroché. L’humour est fonctionne bien dans certaine scène, les personnages ont une écriture qu’on reconnaît très bien, Larry est un de ses rois de la louse auquel on finit par s’accrocher. Bref, on peut y trouver pas mal de bon points ici et là, c’est ce qui le rend sympa dans son ensemble ; mais à titre personnel, les thématiques ne m’ont pas tant raisonné que ça, voir pas du tout.
Parce que même si on s’attache à Larry, on se retrouve encore une fois avec des personnages assez détestable, quand ils ne sont pas gênants. Et que c’est vrai, si je comprend le message du film et sa pertinence, en plus de son aspect un peu bibliographique, bah je ne me suis pas senti concerné par les thématiques et les messages. Encore une fois, certains sont intéressants et plutôt bien amené dans le plus pur style des frères Cohen (l’histoire du dentiste par exemple) ; mais très souvent, ça me passe très au-dessus.
Le casting est dans l’ensemble plutôt bon. Bien sûr, Michael Stuhlbarg est une fois de plus impressionnant dans ce rôle avec lequel il fait passer beaucoup d’états émotionnels, de désarroi, de lassitude même parfois. Le reste sera moins marquant, mais le boulot sera fait et, comme pour les personnages, on reste dans un registre très Cohen. Pas grand-chose à reprocher sur l’aspect technique, si ce n’est que j’ai trouvé la mise en scène un peu en-dessous de ce que les deux frangins nous ont proposé pour d’autres films. La photo et les décors recréent un peu cette ambiance des années 50, ça crée une atmosphère que j’ai plutôt appréciée dans l’ensemble.
Bref, je n’ai pas accroché au film. Il est sympa, il a de bon points et pas vraiment de mauvais points ; c’est juste que je n’ai pas raisonné avec, du coup je ne me suis pas vraiment senti investi ou transporté.