A Very Murray Christmas : un festival de surprises – des bonnes et des moins bonnes.
Le téléfilm de Sofia Coppola s'annonçait comme la comédie feel good de Noël avec une multitude de guests plus prestigieux les uns que les autres. Première surprise : il n'en est rien ou presque. Le dernier né de Coppola ne possède aucune intrigue, pas de trame, rien, juste des stars qui prennent le micro et chantent les classiques de Noël qu'on a entendus et réentendus un milliard de fois.
Deuxième surprise : Bill Murray sait chanter, c'est appréciable... même s'il a l'air de plus en plus imbibé au fur et à mesure que les minutes passent. Tout comme les tubes choisis, le semblant de scénario a un goût de déjà vu : Bill Murray qui se sent seul dans un hôtel, le tout chapeauté par S. Coppola, ça ne vous rappelle rien ?
Les invités sont là pour appâter le public. La plupart d'entre eux sont inintéressants, c'est à se demander s'ils se sont perdus dans un couloir, vu de la lumière et se sont approchés de plus près (oui, Michael Cera, c'est de toi que je parle). Pour certains, leur confusion est palpable : Jason Schwartzman semble perplexe : est-il dans un live show ou vraiment dans une production pour laquelle des gens ont bossé sur un scénario ? George Clooney nous prouve qu'il peut avoir l'air d'un dangereux prédateur sexuel... je ne sais pas si c'était le but. Enfin, de manière générale, c'était quoi le but ?
Nouvelle surprise, bonne cette fois (même si c'est douloureux à écrire) : Miley Cyrus qui nous fait encore plus regretter de faire de la merde en temps normal. La star a une voix superbe comme nous le montre sa prestation sobre et classe de Silent Night. On la surprend même mal à l'aise quand sa robe remonte lorsqu'elle saute dans les bras de papy Murray. Épatant pour quelqu'un qui passe une grande partie de ses clips à moitié à poil. Bref, cette découverte est peut-être le seul intérêt du « film ». A choisir, ils faisaient un album de Noël s'ils avaient tant envie de chanter ensemble plutôt que de nous infliger ça.