Absolon
3.3
Absolon

Film de David DeBartolomé (2003)

Ah. Oh la la. Parfois, je me demande ce que le cinéma à fait de mal à notre grand seigneur pour mériter des films aussi ennuyant qu'épuisant. Nous connaissons la filmographie de Christophe Lambert. Après sa découverte en Amérique, il a stagné dans de vieilles bouses infâmes qui atteindra son apogée, selon moi, en pointant sa petite tête chauve et tatouée dans Ghost Rider 2. La carrière de Lambert n'est plus qu'un souvenir dans sa propre mémoire, aujourd'hui on a plus de chance de voir un Pape femme, lesbienne avec des dreads qu'un Lambert signant dans un film donc le scénario pourrait paraître, de très loin, presque médiocre. Si bien que de nos jours, nous savons pertinemment que tout Lambert plongé dans un film est l'équivalence d'une catastrophe cinématographique, et il n'est pas né le jour où, tel Marat dans sa baignoire, je crierai "Eureka" en voyant Lambert jouer. Marat ou un autre gus je m'en rappelle plus.

C'est l'histoire d'un mec, il enquête sur le meurtre d'un scientifique qui a trouvé le vaccin du terrible fléau qui a décimé l'humanité. Lambert mange une pomme, il regarde quelqu'un se faire tuer, il rigole (le célèbre rire de Lambert), il se pique, il mange un Tacos avec une femme à Dreads, il tue un type qui a tué un type, il part en cavale, il saute dans un camion poubelle, il va dans un quartier de pauvre, il interroge "calmement" un type, il enfile une robe de chambre puis la scientifique, il se fait piquer, Ron Perlman apparaît sur un joli écran, il transforme le méchant chinois en guirlande, et c'est fini.

Diantre, Archimède l'avait prévu, un jour la fin du monde arriverait et l'Apocalypse débutera lorsque le rire, célèbre rire, de Christophe Lambert se transformera en rire étouffé, sa fierté l'étranglant. Et oui, le temps passe, il faut du gaz pour chauffer les nouilles tandis que les propositions se font de plus en plus rares, et Lambert a froid l'hiver (On peut dire que Lambert caille, merci). Or, quand Lambert nait (le festival commence), bien sûr qu'il ne se doutait pas qu'il deviendrait un jour cet espèce d'insulte au septième art. Dans ses premier rôles, il vend son talent comme il peut. Pour lui son nom doit rapporter. Lambert, lingots d'or ou d'argent, il prend. Arrivé en Amérique, Lambert gère, mais Lambert sait qu'un jour, ce succès prendra fin. Je voulais faire Lambert linois aussi mais ça n'avait aucun sens, aussi, je prie le lecteur de me pardonner pour ce sens de la calembour lourdingue et impromptu.

Avec le peu de sérieux qu'il me reste, j'ai essayé tant bien que mal de descellé ce que j'ai pu apprécier dans ce film. Je me suis dis, "PD, apprécie". Certes, j'eusse pu. Mais rien ne vint. Rien, absolonment rien (hihihi) n'a pu mettre dans une ambiance convenable pour cette pénétration immorale de mon temps de vie, tel l'ambiance composée de bougie et de Schubert, facilitant grandement l'approche de la femme dans la fleur de l'âge. Bref. Tout m'a presque mis mal à l'aise. Était-ce l'introduction ? Etait-ce les pistolets volés à King Jouets ? Etait-ce le scénario tout simplement ? Je ne sais pas. En tout cas, j'admire le fait que au moins, en cas d'épidémie mortelle, Toyota survivra !

Ce film est aussi intéressant que cette critique, l'ensemble des acteurs, y compris Ron, sont en grève constante. Le scénario n'a ni queue ni tête, (bon, le fait d'échanger des minutes contre des crédits ça me rappelle un truc …), on passe d'une scène à une autre sans avoir la volonté de se rappeler de la précédente, c'est plutôt mal tourné, complètement mal joué, certainement mal dirigé, on dirait une bande de potes bourrés jusqu'aux tripes qui s'est attardée en improvisant une scénette. Sans parler de la musique qui recouvre lamentablement les dialogues de façon constante. Une triste expérience toute de même. J'ai presque autant pleuré en regardant Absolon que Voyage au bout de l'Enfer, mais pas pour les mêmes raisons.

Bon Film :)
P-D
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le 29 nov. 2014

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