Travaillant pour la télévision sur une immense partie de sa carrière, Anthony Page a réalisé quelques long-métrages dans les années 70/80 dont Absolution.
L’œuvre suit le quotidien d’élèves d'une école catholique et l'enseignement prodigué par le Père Goddard. Les tensions entre le prêtre et certains garçons vont nous entrainer dans un jeu pervers où le dogme religieux se confronte aux enjeux du quotidien.
L'intention est louable. Malheureusement, l'intrigue peine à décoller. Il faudra attendre le dernier tiers pour que la tournure des événements gagne en intérêt. L'auteur met alors à profit l'ensemble des événements passés pour torturer la morale de ce professeur.
En offrant une conclusion inattendue, le réalisateur réussit à compenser partiellement les errements initiaux.
En somme, Absolution adopte un rythme lancinant qui saura être mis au profit lors de son dénouement. Les plus persévérants se verront donc récompensés de leur patience.