Après avoir signé en 2014 le fabuleux Zombie Fight Club, Joe Chien nous replonge dans l'horreur, cette fois-ci avec une araignée géante en pleine mer. Plus soigné techniquement qu'un nanar animalier ordinaire, le film sera au final plus un drame qu'un pur film d'horreur, la menace animale n'occupant au final qu'environ 15% du film, le reste se focalisant sur un conflit/drame humain qui se joue entre certains membres de l'équipage, où la rancune tiendra une place importante.
Nous suivrons des personnages plutôt développés ( un héros rongé par le remord, des collègues rancuniers et n'ayant plus confiance en lui, etc...) même si certains comportement hyper clichés ne nous seront pas épargnés (ha, ces hommes qui ne pensent qu'à harceler les pauvres deux femmes à bord).
Les sentiments humains seront au final la plus grande menace, donnant lieux à des comportements absurdes et stupides, entre lesquels l'araignée, presque symbole monstrueux de la rancune des personnages, trouvera difficilement sa place; disparaissant au final en même temps que certains héros se pardonnent et s'unissent face à elle.