"Je peux pas répondre, capitaine! J'ai les doigts coincés dans la porte!"

Je pense qu'on se souvient tous de la première fois où on a vu Jim Carrey dans un film de part sa gueule reconnaissable entre mille, son jeu d'acteur caractéristique et sa voix française assurée presque toujours par Emmanuel Curtil. Le premier film que j'ai visionné avec Jim Carrey est donc celui-là: Ace Ventura 1. Aujourd'hui encore, je me regarde ce film quand j'ai un coup de blues car il a le don de me donner la banane pour longtemps.
Je suis un vrai fan de Jim Carrey. Je trouve que c'est un magnifique acteur qui a joué dans de purs chefs-d’œuvre de comédie (Dumb et Dumber, I love you Philippe Morris, The Mask), dans un de mes films préférés (Eternal Sunshine of the Spotless Mind) et dans un excellent film d'horreur qui pourtant divise (Le numéro 23). Après, il y a eu des sorties de route (N'est-ce pas, Batman Forever?) mais je pense qu'il s'agit d'un acteur qui peut jouer de tout et qui déborde d'envie de bien faire. Un passionné, quoi.
Ace Ventura, c'est donc l'histoire du personnage éponyme qui résout des enquêtes très particulières: celles qui impliquent des animaux domestiques. Pour retrouver des animaux perdus ou aller chercher un chien maltraité pour son maître, il est le meilleur. La première réussite du film vient avant-tout de son personnage titre. Ventura est un personnage loufoque, que personne ne prend au sérieux tant ses pitreries consternent la galerie. Et pourtant, il montre un esprit vif et aiguisé ("Tu la sens, ma grosse intelligence? Tiens! Tiens! Tiens!") résolvant des énigmes et humiliant même la police! Bref, c'est une sorte de savant fou, un mec intelligent capable des plus énormes extravagances. Et c'est juste hilarant.
Le scénario tient également en haleine. Il s'agit, pour Ace Ventura, de retrouver un dauphin savant qui est la mascotte de l'équipe de baseball locale. Avec, à la clé, un twist final qui m'avait beaucoup surpris à l'époque (j'avais 8 ans quand j'ai vu ce film pour la première fois), le scénario tient ses promesses et tient en haleine.
Du côté des défauts, je mettrai quand même la romance entre Ace Ventura et le personnage féminin joué par Courtney Cox (Friends) qui n'était peut être pas nécessaire, mais c'est vraiment pour pinailler. Je peux aussi peut être y ajouter un jeu inégal entre les acteurs.
L'objectif du film étant de nous faire rire, je ne peux qu'approuver de par le fait que ça marche sur moi. Et ça marche encore alors que j'ai vu ce film près d'une vingtaine de fois. Et que je le ramaterai encore une vingtaine d'autre.
Jim Carrey/20