Achik Kerib, conte d'un poète amoureux par FrankyFockers
Son dernier film. Là encore, une liberté, une poésie et une audace folle. Ce film est dédié à son ami Andrei Tarkovski. Et le magnifique dernier plan aussi. Pourtant, c'est l'un des films les plus légers du Géorgien. Toujours en forme de conte, mais plus indolent, avec même de l'humour, du déguisement, des pastiches, de la joie. Il m'a rappelé un beau film de Pasolini qui est son adaptation des 1001 nuits, assez proche dans le ton, même si Pasolini va dans un grivois que Paradjanov ne frôle jamais. Il y a la même envie de s'emparer des mythes, des contes, mais l'utilisation qui est est faite n'a pas - toujours - la même finalité.