Court film, à la trame simple, mais filmée de façon très particulière (mais non détructurée), qui fait de ce film un poème visuel et musical , évocation (et non reconstitution) des traditions (essentiellement arts visuels et musique) du Turkestan, en Asie Centrale. Le film progresse en petits tableaux (tous pourvus d'un titre, le début du film, comportant quelques intertitres, faisant penser qu'on aurait une narration type film muet, mais pas tout à fait), comme si un autre barde (ici le cinéaste...) racontait la vie de ce personnage. Bien qu'il n'y ait pas de péripéties fantastiques à proprement parler (mais tendant tout de même vers un côté surréaliste), le film s'apparente vraiment à un conte (le sous-titre français ne ment pas). Très belle découverte.
NB 1 Film dédié à Tarkovski
NB 2 Bien que les deux films ne se ressemblent pas vraiment, j'ai retrouvé un petit quelque chose, dans la démarche artistique, du film La flamme verte, vu avant-hier. Aslari émule de Paradjanov ?