Cher lecteur, bonjour. Je me demande quel mystérieux hasard nous fait nous retrouver autour de ce film. Soviétique, russo-géorgien, on y entend de l'azéri et c'est un conte oriental. Si tu dois le voir, c'est pour la simple et pure curiosité qu'il provoque, et sa promptitude à nous envoyer dans un autre monde par sa musique et sa composition énigmatique.
Je dois t'avertir, cependant, que l'œuvre est plus soporifique que planante. Dans sa tentative de poésie, elle déconnecte souvent l'image et le son l'un de l'autre de manière cataclysmique. Cette particularité, combinée à une post-synchronisation bâclée (ou est-ce un doublage ?) et à une histoire qui toussote autour de chapitres vitement raccomodés entre eux, rend le visionnage presqu'insupportable, au détriment de quelques bonnes idées visuelles.
Voilà, lecteur, pour mon impression. J'espère qu'elle ne t'en laissera pas une trop grande du fait que rares sont ceux qui ont écrit sur ce film ne ressemblant à aucun autre, et qui contient un curieux hommage à Tarkovski en guise de dernière image.
→ Quantième Art