Fade Astra
Et en voilà un de plus. Un auteur supplémentaire qui se risque à explorer l’espace… L’air de rien, en se lançant sur cette voie, James Gray se glisse dans le sillage de grands noms du cinéma tels que...
le 20 sept. 2019
207 j'aime
13
J'ai vu, à deux films près (La nuit nous appartient et Two Lovers), toute la filmographie du réalisateur. Le plus étonnant dans tout cela c'est que je ne suis même pas une fervente admiratrice de ce dernier.
En effet, même si j'aime son univers, l'ambiance de ses films, sa manière de mettre en scène, il me reste souvent une sensation de tristesse et de déprime quand je visionne l'une de ses oeuvres (il faut dire que ses scénarii ne sont pas d'une gaité transcendante hahaha).
J'allais donc un peu à reculons découvrir Ad Astra, d'autant plus qu'on ne m'en avais pas vraiment vanter les mérites.
Cependant, comme le dit si bien le diction "qui vivra verra", alors j'ai décidé, par un jeudi après-midi de début octobre, de voir, par moi-même, de quoi il en retournait.
À noter : il s'agit ici de la première incursion du cinéaste dans la science-fiction, lui, qui par le passé, s'est plutôt intéressé aux drames familiaux ou encore à des fresques historiques comme The Immigrant (2013) ou encore The Lost City of Z (2016).
Ainsi ce septième long-métrage nous montre de nouveau le talent du réalisateur à s'approprier n'importe quel genre tout en restant fidèle à son cinéma et c'est, selon moi, justement cette signature si particulière qui apporte, à cet énième film dans l'espace, une certaine singularité et profondeur.
À des années lumières des cris de Sandra Bullock dans Gravity d'Alfonso Cuaron (2013), le mutisme de Brad Pitt est marquant et montre à quel point l'acteur, qui a un peu vieilli depuis Seven de David Fincher (1995), reste toujours aussi charismatique (et d'une beauté ensorcelante).
Si le spectaculaire ou l'action ont manqué à la plupart des spectateurs, j'ai, pour ma part, aimé que le film ne me surprenne pas par des effets spéciaux archétypaux mais plutôt par sa "tranquillité" et son humilité. Le plaisir fut d'autant plus agréable que la salle où je me trouvais était celle du cinéma Max Linder.
En résumé, c'est sûrement l'un des films que j'ai préféré de l'auteur, aussi bien pour sa poésie que par sa mélancolie.
Toutes mes critiques sont à retrouver sur mon blog :
https://thenewnewgirl.blogspot.com/search/label/cinema
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Films vus au cinéma en 2019 et Films sur le deuil
Créée
le 12 mars 2020
Critique lue 247 fois
3 j'aime
2 commentaires
D'autres avis sur Ad Astra
Et en voilà un de plus. Un auteur supplémentaire qui se risque à explorer l’espace… L’air de rien, en se lançant sur cette voie, James Gray se glisse dans le sillage de grands noms du cinéma tels que...
le 20 sept. 2019
207 j'aime
13
Il faut se rappeler l'image finale de The Lost City of Z : celle de cette femme qui franchit symboliquement une porte ouverte sur la jungle pour se lancer à la recherche de son mari disparu. Ce motif...
le 18 sept. 2019
176 j'aime
24
Film absolument sublime, sans nul doute le meilleur Gray que j'ai pu voir et l'un des meilleurs films se déroulant dans l'espace. J'ai été totalement bluffé, je me doutais bien que le véritable sujet...
Par
le 24 sept. 2019
122 j'aime
15
Du même critique
Ce n'est qu'en découvrant le titre original sur l'écran de la salle de cinéma que j'ai compris de quel film il s'agissait. Je m'explique : mon père qui est professeur d'italien et donne des cours de...
le 8 sept. 2020
3 j'aime
Quelques cinémas indépendants de Paris dont le Champo ont décidé de diffuser quatre oeuvres de jeunesse du metteur en scène tchèque. Connaissant et ayant aimé ses films internationaux, j'étais...
le 6 sept. 2020
3 j'aime
J'ai vu, à deux films près (La nuit nous appartient et Two Lovers), toute la filmographie du réalisateur. Le plus étonnant dans tout cela c'est que je ne suis même pas une fervente admiratrice de ce...
le 12 mars 2020
3 j'aime
2