Fade Astra
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C'est beau mais le point de départ est absolument absurde et débile (une mission scientifique disparue près des anneaux de Neptune qui déclencherai une catastrophe electro-magnétique à l'échelle de la galaxy : what ? même le pitch de Sunshine tient mieux la route). Question absurdité il vaut mieux passer sous silence la traversée du champ d'astéroide protégé avec une plaque. Quant aux scènes d'actions, même si celle sur la face cachée de la lune est admirable, elles semblent être des concessions pour rassurer les producteurs tant elles n'ont aucun impact sur le reste de la narration et n'apportent rien : rien à voir avec l'admirable course poursuite de la nuit nous appartient qui est déterminante pour la suite. C'est artificiellement théorique : comme ça se veut être une réflexion sur la solitude de l'homme il faut que tous les personnages secondaires et tertiaires soient laissés derrière. Et surtout les fameuses retrouvailles ne sont pas bouleversantes,il y a juste un plan que j'ai trouvé émouvant (la main de Pitt essayant d'attraper celle de son père qui se dérobe). Les autres films du cinéastes sont bien plus aboutis sur le thème des relations distendues entre les membres d'une famille. Là il se passe pas grand chose quand Brad Pitt retrouve enfin son père après avoir traversé toute la galaxie. Le "suicide" du père ne me déclenche aucune émotion alors que la fin de The lost city of Z est l'une des plus belles de toute l'histoire du cinéma.
Reste une beauté incroyable.
Créée
le 27 sept. 2019
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