Fade Astra
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N'est pas 2001 l'odyssée de l'espace qui veut ...ça devait être mon mot de la fin et je mets cette phrase en exergue tant ma déception est grande.
Le cosmos comme volonté de conquête, explorateurs de l'infini de père en fils, un mutisme filial se perdant en écho dans l'espace intersidéral, le début du récit était magnifique, les images minimalistes et sublimes.
Un drame familial mettant en péril le monde, le fils abandonné par un père ambitieux, envoyé par une multinationale aux confins de notre système solaire pour détruire l'oeuvre d'un père devenu fou à lier ; une tragédie grecque tendue en clair obscur dans un fondu au noir cosmique, beau et lent, j'ai trouvé ce temps suspendu presque divin et puis patatra...les dix dernières minutes et cet happy end moralisateur digne d'une comédie romantique boursouflée...et tout s'écroule comme un château de cartes en orbitre ; dommage.
Créée
le 21 sept. 2022
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