Très beau court-métrage que cet Adagio, l'histoire d'un jeune pianiste isolé du monde que la surdité va rapprocher des autres.
Le beau combat d'un artiste du son contre le silence.
Un silence incarné par les non-dits, par la superficialité de certains discours. Puis par le véritable silence.
Un jeu sur les sons où s'affrontent un silence assourdissant, des cris et sons naturels amuis et une belle mélopée nostalgique.
Et, pourtant, dans ce jeu avec le matériel sonore, une peinture visuelle époustouflante, digne d'une galerie de tableaux champêtres et de ciels à la Van Gogh.
Un régal pour les yeux.
Un grand bravo au romantique Quentin Santarelli, criant - surtout dans une scène effroyablement triste - de réalisme, à Lili Markov - que l'on a pu voir confrontée à un autre handicap dans A vue d'oeil, son premier court-métrage - vraiment très touchante, et à Lucas Renaudot pour ce très beau court métrage !