Ce film n'est ni plus ni moins qu'un pur projet de production, purement mercantile.
Ca ne mérite même pas une critique, c'est vide, réellement vide.
Family value et clichés de coolitude badass éculés.
En fait on dirait un parterre d'honorable lycéens en compétition pour décrocher le prix du plus cool de la cour de récré. C'est pas loin d'être gênant.
Note spéciale au gamin qui n'arrête pas de se mêler de conversations d'adultes dont les enjeux le dépassent et à qui tu as juste envie de dire de fermer sa gueule s'il veut pas prendre une beigne.
Toute la tentative de décérébration d'une certaine industrie américaine du divertissement est concentrée dans l'image de ce gamin insignifiant et bavard à l'image du consommateur que l'on encourage à se prendre pour remarquable juste parce qu'il ferait le caprice, via son pouvoir d'achat, de se rêver une identité purement fantasmée, en forme de fuite d"un réel qu'on imagine bien terne, fait de travail, d'incompréhension de soi et des autres, une vie au stade d'un embryon se rêvant tout alors qu'il n'est rien.
Vous êtes tellement brillant quand vous consommez, alors... vous savez ce qu'il vous reste à faire, n'est-ce pas? Votre vie est un film dont vous êtes la star, les galeries marchandes sont le plateau où vous étalez votre indiscutable talent, allez-y.
Cette image de l'enfance mégalomane et impulsive, irréfléchie et narcissique, cette apologie hypocrite de la jeunesse, sont des encouragements à la bêtise prononcé par des marchands qui savent bien ce qu'ils font.
Finalement, il y aurait bcp à dire sur ce Adam project, dans le registre de la manipulation psychologique: fumez, c'est bon pour la santé.