Back in Black
Alors que Raymond Chandler redevenait à la mode dans les années 1970, Dick Richards adapte pour la troisième fois son roman où l'on retrouve le détective Philip Marlowe qui va devoir retrouver...
le 2 déc. 2016
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Alors que Raymond Chandler redevenait à la mode dans les années 1970, Dick Richards adapte pour la troisième fois son roman où l'on retrouve le détective Philip Marlowe qui va devoir retrouver l'ex-petite amie d'un costaud qui vient de sortir de taule.
Ambiance nocturne et lumineuse, fond sonore jazzy puis la voix-off de Robert Mitchum, dès les premières secondes, Farewell, My Lovely reprend tous les codes du film noir et applique la recette du genre à la lettre tout le long du film. C'est d'ailleurs là le petit problème que représente cette adaptation tant tout est attendue avec des codes qui sont ici utilisés avec excès. Rajouté à cela une intrigue pas toujours bien exploitée (on s'y perd un peu trop facilement sans que la tension ne soit régulièrement au rendez-vous) et on a de quoi obtenir quelques regrets.
Rien de bien préjudiciable pour autant, Dick Richards posant une atmosphère noire, parfois même glauque, qui reste prenante de bout en bout, avec un vrai charme qui s'en dégage tandis qu'un Robert Mitchum impérial campe un Marlow désabusé, vieillissant et qui va se retrouver au cœur d'une intrigue qui le dépasse totalement. Autour de lui, Richards met en place une galerie de personnages où se mêleront femme fatale, flic ou autre dur à cuire, avec un soupçon d'ambiguïté planant sur chacun d'eux et sur le récit.
On navigue entre fumée de cigarettes, meurtre et vapeur d'alcool, et cela, Richards le met bien en avant et nous immerge totalement au cœur du récit, usant d'une réalisation classique, sobre mais efficace. La photographie très lumineuse participe aussi à l'ambiance générale de l'oeuvre tandis que l'affrontement entre Mitchum et Rampling est bien exploité et tient toutes ses promesses, permettant à l'oeuvre de prendre de plus en plus d'ampleur plus on avance dans le récit.
Nouvelle adaptation de Raymond Chandler, Farewell, My Lovely, permet à Dick Richards de signer un pur film noir dans la lignée de ceux de l'âge d'or hollywoodien et, sans être transcendant, c'est réussi et il arrive à nous plonger dans cette enquête ainsi que dans une atmosphère sombre à souhait.
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le 2 déc. 2016
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