Ce film commence par des effets spéciaux trop lourds et trop répétitifs. Il se poursuit par un discours patriotique assez rébarbatif. Je continue néanmoins, car je souhaite découvrir ce héros néerlandais dont je ne sais rien.
La scène avec sa femme qui vient d’accoucher d’une fille mort-née est vraiment trop ridicule et la VF n’arrange rien. Le plan, qui reproduit le tableau La laitière de Jan Vermeer van Delft, est trop convenu pour être honnête [16’24]. Jacques Feyder avait repris l’image du tableau en 1923 dans Visages d’enfants et la marque Chambourcy l’avait détournée en 1973 pour faire la promotion d’un yaourt.
Bon, je laisse tomber ici. L’avance rapide me confirme que la suite est du même niveau : un mélange de scènes à grand spectacle et de discours patriotiques. Très peu pour moi.
Mieux vaut lire un bon livre d’histoire de ce pays qui fut à la fois la première république parlementaire (1579) et le premier pays capitaliste (dans les années 1590). Il participa activement à la colonisation de l’Asie dès 1602 et de l’Afrique à partir de 1652 par le biais de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales.
Bibliographie :
- Michiel de Ruyter, Zeeuwse Ankers.
- La laitière de Vermeer dans ses moindres détails, Beaux Arts.
- Article Où va le cinéma ?, Ciné Monde.
- Article Films bavards vs non bavards, Ciné Monde.
- Thomas BEAUFILS, Histoire des Pays-Bas - Des origines à nos jours, 2018 [Partage en ligne].
- Philippe HAUDRÈRE, Les Compagnies des Indes orientales - Trois siècles de rencontre entre Orientaux et Occidentaux (1600-1858), 2006 [Partage en ligne].