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L'art de la vitalité
Cinq ans après Mon Roi, Maïwenn retrouve le chemin de la réalisation avec ADN. Un drame intimiste, sobre et très personnel, qui questionne le deuil et la quête des origines dans la France...
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ADN par cathVK44
Dans l’énigme des origines, les liens de la filiation transportent l'héritage. ADN, un psychodrame narcissique dans le creuset du chagrin. Autothérapie sans doute mais très narcissique, très naturaliste quand elle aborde cette histoire de deuil et de quête d’identité et de racines au sein d’une dynamique familiale dévorée de rancœurs, de secrets, de rivalités. Elle peut être autant parfois bouleversante que souvent horripilante quand tout se centre sur sa personne. Garrel est excellent et m’a fait rire. Fanny Ardant n’en fait pas trop. Les autres rôles sont trop peu développés. Mais sinon, la scène du rêve avec les serpents, cette psychanalyse de comptoir qui ferait dire à Eluard en parlant de Violette Nozière elle a défait l’affreux nœud de serpents des liens du sang….
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Créée
le 19 juil. 2024
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