Un million pour marcher dans Tokyo... C'est l'offre proposée par le créancier à l'étudiant endetté. C'est le début d'un voyage de plusieurs jours dans les souvenirs de chacun dans les rues de Tokyo.
Tout au long du périple, un nombre important de situations inattendues et loufoques nous font rire. Ça commence par le plan séquence au début de la balade où le nombre de situations atypiques vécues en 1 minute est incroyable, puis par les nombreux personnes excentriques rencontrées.
Mais, cette balade (qui est parfois bercée par une musique mélancolique) est également pleine d'émotions. Chacun, en redécouvrant son passé, va peu à peu évoluer et une relation père-fils se créé. La mélancolie et cette rencontre douce-amère est d'autant plus grande à partir de la rencontre avec la fausse femme du créancier et sa nièce (Yuriko Yoshitaka).
De plus, ce film est une vraie réflexion sur le temps qui passe avec les bâtisses qui se détériorent, avec les moments qui ne sont plus et les vieilles rencontres. Ensuite, à la question : "Tu détestes vraiment les souvenirs, toi ?", l'autre répond : "Je les déteste, à mon entrée à la fac, j'ai brûlé toutes mes photos même l'album de graduation". Faut-il faire des balades dans le passé ? Ou faut-il rester dans le présent ?
Une promenade à Tokyo que je recommande !
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