Eh ben c'est pas très bon ^^
Un fulci très typé fin des années 80, avec une ado bizarre qui tombe accidentellement dans coma à cause de ses camarades et qui se décorpore depuis son lit d'hôpital pour aller supprimer les responsables.
Ça ressemble à Suspiria, avec ce collège pour jeunes filles où chaque prof à l'air chelou (acteurs horribles) sauf qu'à la place de la danse on se retrouve avec une séance de gym / aérobic effarante (et assez effrayante aussi) et les scènes de meurtre sont franchement moins emballantes. Argento avait déjà pris les vers, du coup meurtre à l'escargot putain ! Ouah, que c'est terrifiant !
Dans Suspiria la première victime regardait par la vitre avant de se faire chopper à la gorge, là il regarde dans un miroir avant de se faire étrangler, ni vu ni connu. Et en plus c'est un prof de sport en marcel cette fois, ce qui est toute suite moins attirant...
Je me suis bien marré cependant en découvrant que Gaspar Noe n'avait rien inventé dans l'art de filmer une décorporation à grands plans de grues au dessus de la ville, ni dans l'art de faire intervenir une voiture hyper bruyante pour casser ce plan et l'ambiance par un raccord foireux. Heureusement chez Fulci le plan en question ne dépasse pas les cinq minutes, bien maigre compensation mais c'est déjà ça.
Et pour les bruitages, encore les maracas pour faire le serpent à sonnette je veux bien mais le type qui martèle un tube d'aspirine pour faire le bruit des gouttes de sang sur le lino, non.
Éclat de rire aussi en découvrant le titre de la chanson qui introduit le film placardée furtivement entre deux gros plans d'yeux, "Head over Meels", coquille qui n'est bien sûr absolument pas destinée à travestir le titre honteusement pompé sur celui du hit des Tears for Fears.
Un très mauvais détournement dans une fin de carrière assez effrayante.