Le principe est simple : un tueur en série s'en prend à Véronique et Davina ... pardon, à des jeunes femmes et hommes qui font de l'aérobic, évidemment que des gens très moches, et puis voilà.
Difficile de parler d'un nanar, mais qui a quelque chose de fascinant ; car oui, on voit bien qu'il y a de la perversité à filmer sans arrêt les femmes qui font de la gymnastique de très près, à voir leurs fesses et seins rebondir, et ce dans les positions les plus osées alors qu'elles ne font que s'entrainer. Et quand on fait du sport, et bien on finit à la douche, et encore une fois avec des plans gratuits de femmes dénudées. Mais bizarrement, il y a quelques mecs dans l'histoire, qui ne se déshabillent pas, juste un peu bêtes, car ils pensent plus avec leurs zizis qu'autre chose.
Cependant, ce qui est très drôle, au second degré, c'est le jeu nullissime des acteurs et actrices, car ils semblent persuadés de jouer dans quelque chose de fabuleux, alors que ça se passe le plus souvent en studio ou quelques extérieurs. Mais il y a quelques meurtres qui sentent le petit budget, car ils se font souvent en deux temps, ou alors celui très sympa où une jeune femme qui est sommée de bronzer si elle veut devenir mannequin est enfermée dans un caisson U.V., et qui finit brûlée, idée qu'on verra dans un Destination finale d'ailleurs.
Mais Aerobic Killer rappelle aussi les années 1980, où l'aérobic était à la mode, en particulier grâce à Jane Fonda, je me souviens aussi de Perfect, sorti deux ans plus tôt : et oui, il y a eu un sous-genre aérobic, et il a bien fait de le rester.