Un aspect documentaire très intéressant. Cela donne un côté réaliste à cette œuvre qui n’est pas à négliger. Cela nous montre deux aspects de la société actuelle. Mais ce qui est vraiment intéressant, c’est qu’on puisse penser que c’est un vrai documentaire.
D’un côté, nous avons ce professeur de théâtre qui n’arrive pas utiliser la bonne méthode face à ses jeunes qui sont dans une quête identitaire. Il ne cesse d’être à côté de la plaque, mais on ne pourrait lui en vouloir, dans l’intention où il a envie d’aider ces jeunes.
D’un autre côté, nous avons justement ces jeunes. L’aspect documentaire s’applique surtout pour eux, puisqu’ils sont tous très crédibles dans leurs personnages. On pourrait presque penser qu’ils jouent leurs propres personnages.
Puis, il y a ce jeune, dont l’histoire est assez intéressante. Lui, semble moins impliqué dans cette quête identitaire, mais semble plutôt être dans cette quête d’amour, comme en témoigne son rapprochement vers celle qu’il aime. Cela donne aussi un peu plus de fraîcheur à ce court-métrage, qui est surtout à visée sociale.
Par ailleurs, quand ce jeune démonte, sans même s’en rendre compte, cette fameuse chanson de Lionel Ritchie, on a la fois envie de rire de lui, mais aussi de verser sa petite larme, ne serait-ce dans une certaine reconnaissance dans ce personnage.
Pour la fin, ce qui est très intéressant c’est le côté beaucoup plus fictionnel. Elle est tournée de façon plus classique avec un montage en champ contre champ et la musique de Lionel Ritchie qui est montée en fond sonore, avec le jeune qui chante par dessus. Cela donne un côté émotionnel plus puissant quand il décide enfin de déclarer sa flamme à celle qu’il aime.
Pour terminer, tous ces aspects donnent un côté Dogme95, mouvement initié par Lars von Trier et Thomas Vinterberg.