Enfin la suite d'After est là ! Enfin nous allons pouvoir comparer les deux chefs d’œuvres de l'année à savoir 365 jours et ce After - Chapitre 2.
Il semblait difficile de battre le 50 nuances de Grey polonais en terme de vide (la moitié du film était composée de clips musicaux), mais je dois dire qu'After ne s'en tire pas trop mal non plus. Ici on enchaîne aussi les séquences musicales qui sont censées combler le vide entre deux dialogues insignifiants et sans aucun enjeu.
C'est dingue comment on peut faire un film sur des gens qui se retrouvent et se quittent en boucle pour des prétextes bidons du style : un garçon t'a envoyé un SMS, une fille a utilisé le mot embrassé ou encore je suis trop d4rk donc il faut qu'on se sépare...
Plein de quiproquo hallucinants de bêtise qui seraient réglés en 10 secondes si les gens faisaient l'effort de se parler.
D'ailleurs c'est encore et toujours la même chose, j'ai clairement l'impression de revoir Twilight ou sa fan fiction 50 nuances de mon cul.
Comme dans le deuxième opus de la saga vampiresque on tente de nous faire croire à un triangle amoureux, mais quel est le projet ? Qui va y croire ? C'est quoi cet obstacle bidon auquel personne ne croit ?
Pour que ça soit un obstacle il aurait fallu que la fille lui témoigne à un moment donné un tantinet d'attention, qu'une tension sexuelle s'installe entre les deux... Là c'est juste un personnage fonction. Donc non, la menace qu'il représente pour le couple du film est juste nulle, elle n'existe à aucun moment.
Et puis franchement question alchimie c'est le néant... Je crois que dès que je vois le neveu de Ralph Fiennes j'ai juste envie de rire tellement il fait gamin qui se prend pour un dur. Tout ça ne fonctionne pas. Tout ça ne peut pas fonctionner. On dirait des enfants qui jouent à avoir des problèmes sentimentaux d'adultes (avec une bonne couche d'hystérie adolescente par dessus).
Tout semble issu d'un fantasme d'une adolescente, on lui offre de beaux vêtements, son stage est en fait un métier de rêve, des garçons se battent pour elle. Soudain le vide... Toutes les situations sont juste faites pour vivre ce fantasme d'être une petite princesse amoureuse d'un mauvais garçon trop d4rk et ténébreux... et bien sûr enchaîner les scènes de cul...
Enfin... de cul... on se comprend. Contrairement à 365 jours où à 50 nuances de Grey, l'adaptation d'After n'a pas une once de nichons à l'horizon. On voit juste les fesses du héros pendant 1s. C'est tout. C'est d'un puritanisme effrayant, alors que si on ouvre le bouquin ça parle de se mettre des doigts une page sur deux...
Je me demande vraiment à qui ce film peut plaire car les amatrices du bouquin vont juste trouver ça mou et prude et de manière générale le film est bien trop décousu, sans réelle intrigue, pour susciter le moindre intérêt chez le spectateur lambda qui s'ennuiera bien vite.
D'ailleurs, il faut que je dise à quel point ce film est mal fait avec un petit exemple de montage. Vers la fin du film on a une conversation téléphonique entre le héros et le Jacob du pauvre, c'est monté de manière juste anarchique. On a des plans de moins d'une seconde qui changent dès qu'on change de locuteur, ça n'a aucune fluidité. Un désastre. Personne dans la vraie vie ne fait ça... sauf dans un film amateur, lorsqu'on n'a aucune idée du rythme.
Tristesse absolue.
La vraie question c'est : peut-on en rire ?
J'aurais dit oui, mais c'est quand même la même chose que le premier film en encore plus nul car là ils ne font même plus semblant de s'embêter d'une intrigue tout en complétant les vides avec des séquences musicales afin d'arriver à une durée standard pour un film... On est donc malheureusement trop en terrain connu pour pouffer de rire face la bêtise du projet. C'est malheureusement juste chiant et mal branlé.