Il se dégage de la mélancolie et une certaine douceur de cet « Aftersun » mais à mon goût l’ensemble est un peu trop léger et anecdotique : en dépouillant son intrigue, limitée à une succession de scénettes, la réalisatrice finit par survoler cette relation, au départ touchante, entre ce jeune père et sa fille pré-ado (bonne alchimie entre les deux acteurs) et rendre son propos peu clair. Il faut attendre la fin pour que le sens prenne corps en s'avérant légèrement déceptif:
On devine le suicide du père suite à ce séjour et tout le film est le souvenir de sa fille devenue adulte et elle-même mère.
La séquence de danse finale est à l’image du film : soignée mais manquant d’émotion (avis subjectif car de nombreux spectateurs semblent avoir été touchés).
Créée
le 13 févr. 2025
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