Quand Chuck Norris & Marc Singer s’échappent de leur EHPAD, c’est pas beau à voir…

Une équipe des forces spéciales appelée “l’Unité de Sécurité de la Terre” (ne riez pas, c’est du sérieux) est contactée pour enquêter sur des expérimentations extraterrestres…

Comme on n’est jamais mieux servit que par soi-même, Derek Ting est multi-casquettes : réalisateur, scénariste, producteur et il a même eu le temps de s’octroyer le rôle principal aux côtés de deux vétérans que sont Marc Singer (76 ans) et Chuck Norris (84 ans !) que l'on n'avait pas revu depuis Expendables 2 : Unité spéciale (2012).

Nul besoin de tergiverser, Agent Recon (2024) est 𝘂𝗻𝗲 𝘀𝗼𝗺𝗯𝗿𝗲 𝗺𝗲𝗿𝗱𝗲 𝗿𝗲́𝗮𝗹𝗶𝘀𝗲́𝗲 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗹𝗲 𝗰𝘂𝗹. Tout y est parfaitement mauvais, du jeu des acteurs en passant par la réalisation, de la photo aux chorégraphies des combats,de la musique parfaitement inadéquate à l’écriture des dialogues qui est sévèrement gratinée avec des répliques particulièrement connes (« 100% d'une poubelle, ça reste une poubelle. » ou encore « J'ai un réacteur nucléaire en moi. L'explosion devrait les détruire. »).

On ne parvient pas à comprendre ce que l’on est en train de voir, est-ce une suite ou un rip-off ? Toujours est-il que Derek Ting avait réalisé précédemment Agent (2017), suivi d’Agent Revelation (2021) qui parle plus ou moins de la même chose et où il incarnait déjà le personnage principal (quand au rôle d’Alastair, c'était Michael Dorn et non Chuck Norris).

Pour le reste, c’est prodigieusement mauvais et on n’y croit pas un seul instant. Cette équipe des forces spéciales est totalement bidon avec des membres que l’on croirait tout droit sortis de l'EHPAD, c’est risible. Marc Singer y est ridicule dans son cosplay de militaire face à Chuck Norris qui visiblement doit grandement se faire chier en attendant la mort et vient cachetonner dans un rôle absurde en n'apparaissent à l’écran que 5 min en tout et pour tout (dont une bonne partie, à travers des arrêts sur images, c’est grotesque !). Pour le reste, on sent que le film n’avait vraiment pas les moyens de ses ambitions et recycle de vieux décors de cinéma qui puent le fake à chaque coin de rues (d’un côté, une ville du Moyen-Orient et de l’autre, une bourgade du Far-West).

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« - Je suis moi à 100%.

- 100% d'une poubelle, ça reste une poubelle. »

« J'ai un réacteur nucléaire en moi. L'explosion devrait les détruire. »

Mes autres répliques