Parfois il faut juste faire demi-tour

J'ai été embarquer un peu comme si j'étais le cameraman de ce film au allure de documentaire qui semble avoir été une galère a tourné. Sans beaucoup de budget et avec des plans très serré qui nous permettent de se sentir au plus près des personnages sans pour autant se retrouver en eux. En effet ce sont tous des abrutis en quête de gloire et leur mépris qui leur parait si normal tandis qu'il nous énerve ne nous aide pas a nous identifier a eux.

Pourtant nous sommes embarqué dans leur trip complètement fou entre réalité et hallucination lors de la dernière séquence.

L'inspiration qu'a été Aguirre pour Apocalypse now frappe les yeux, surtout lors des attaques surprises des indigènes caché dans les buissons.

J'ai aimé mon premier film de Werner Herzog même si par moment il n'est pas si captivant on reste scotché par les prouesse technique, m'étant renseigné sur le tournage du film je peux dire que la direction d'acteur n'a pas du être de tout repos et ça se voit sur le personnage de Klaus Kinki qui pète littéralement un plomb au fond de lui en pleine séquence et lui rajoute tout de même un charme