Ce Stanley Donen vaut surtout pour le rencontre assez magique entre deux des plus grands acteurs de l'histoire de l'humanité, avec des charismes hallucinants, Robert Mitchum et Cary Grant, entourant une Deborah Kerr qui s'en sort très bien. Mais les situations sont invraisemblables, ça bavarde beaucoup trop, et surtout ça ne sort jamais d'une pièce quasi unique - leur salon - alors qu'il y a un décorum extraordinaire qui est posé mais qui n'est jamais exploité (un château-musée dans un parc hallucinant). J'ai la flemme de vérifier, mais ça sent vraiment la pièce de théâtre à succès transposée au cinéma sans le moindre effort d'adaptation.