Parcours fléché

Un vieil agent immobilier, veuf de surcroit, va devoir gérer sa petite-fille de 10 ans qu'il n'a jamais connue, car son fils va devoir aller en prison pour cause de drogue. Bien qu'au départ il soit réticent, il va s'attacher à elle, et aussi à sa voisine, elle aussi veuve (ça aide), qui l'aide à gérer cette nouvelle venue.

Après Le président et Miss Wade, film sympa au demeurant, Michael Douglas retrouve vingt ans plus tard Rob Reiner pour une comédie romantique tout ce qu'il y a de plus anodine, d'où mon 5/10, mais qui est assez sympatoche pour peu qu'on apprécie son duo vedette, avec une Diane Keaton toujours aussi resplendissante, et dont je ne connaissais pas son talent pour la chanson.

Comme le titre de ma critique l'indique, le film est complètement sur une voie unique, avec deux personnes veuves qui ne se supportent pas, Michael Douglas qui fait le bougon, Keaton qui a du mal à franchir le pas après la perte de son mari, mais au fond, c'est cette petite-fille, prototype même de la fille qui semble avoir 90 ans dans sa tête alors qu'elle n'en a que 10, qui va les rapprocher.

Aucune révolution en soi, c'est juste le plaisir de voir ces deux acteurs en faire gentiment des caisses, et où la conclusion est que l'amour (et le sexe) après 60 ans est encore possible, ce qui est une avancée majeure vous en conviendrez. Au point que l'intrigue avec le films de Michael Douglas est assez vite évacuée ainsi qu'avec la mère de la petite-fille, qui n'arrive pas à se remettre de ses penchants pour les paradis artificiels. Car au fond, c'est gentil...