D'où que tu viennes, quand tu arrives là bas, tu peux repartir à zéro. C'est un pays de rêveurs
De l'amour fusionnelle entre Didier (Johan Heldenbergh) et Élise (Veerle Baetens) naît la petite Maybelle (Nell Cattrysse). Mais la vie a décidé que ce bonheur parfait ne pouvait avoir cours entre ces deux passionnés de musique et de grands espaces. Car la petite Maybelle est malade. Entre retour heureux dans le passé et présent bien cruel, découvrez leur histoire au rythme du banjo de Didier et de la voix d' Élise.
Que dire sur « Alabama Monroe » si ce n'est que son propos, c'est tout simplement la Vie elle-même ? La vie dans tout ce qu'elle a de plus grisant mais aussi de plus injuste. On se prend alors toutes les émotions de cette petite famille, en pleine face et on s'immisce dans leur quotidien avec retenue. « Alabama Monroe » c'est un peu « The Tree of Life » mais avec un scénario en prime. L'image est superbement traitée, dans des tons naturels qui participent à l'impression d'authenticité des tranches de vie qui défilent sous nos yeux. Ce duo a quelque chose d'inédit, d'à part et de terriblement rafraîchissant. Impression procurée par le film dans son entièreté à vrai dire. Il est de ceux qui n'ont pas une grande prétention au départ, voire une vraie humilité mais dont la sincérité en font des chefs d'oeuvre.
Mise à jour du 02 Mars 2014 : le film a obtenu le César du meilleur film étranger devant Gravity, Django Unchained ou encore Blue Jasmine de Woody Allen. Un succès amplement mérité.
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